Le Transformiste ou le complexe de Camard

Une pièce de Gilles Granouillet.

Une exploration théâtrale de l’identité et du déni.

« Le Transformiste ou le complexe de Camard » est une pièce contemporaine de l’auteur dramatique Gilles Granouillet, mise en scène par la compagnie Une Heure Avant en coproduction avec le Théâtre du Paradoxe. Cette œuvre interroge la frontière entre réalité et illusion, en plongeant le spectateur dans les méandres de l’esprit humain.

Synopsis

Frédéric Camard consulte son médecin de famille pour des douleurs intestinales persistantes. Malgré les traitements, aucun soulagement ne survient. Au fil des consultations, Frédéric se livre sur sa vie personnelle et professionnelle, dévoilant progressivement une histoire inattendue. Qui est réellement Frédéric Camard ?

Mise en scène

La scénographie adopte un décor abstrait et épuré, qui se révèle progressivement au spectateur, à l’image d’une énigme dont les pièces s’assemblent au fil du récit. Les costumes et accessoires, choisis avec soin, symbolisent l’univers intérieur des personnages et comblent les vides de leur existence.

L’éclairage, sobre et efficace, sculpte les personnages entre ombre et lumière, laissant place à l’interprétation. Le jeu des comédiens s’inspire des figures du clown blanc et de l’Auguste, alternant entre énergie décalée et intériorité profonde.

Gilles Granouillet emmène son lecteur dans un voyage au cœur de l’âme humaine, où face à une réalité impossible à supporter, s’invente une autre histoire. Une très belle pièce, d’une grande sensibilité, où l’auteur confirme son habileté à explorer, sans gravité et avec humour, les méandres de l’esprit et des sentiments humains.

Frédéric Camard se présente devant son médecin de famille. Il se plaint de douleurs intestinales. Mais le mal semble résister à tout traitement. Au fil des visites, le patient s’épanche, sur sa vie, son travail, sa famille, avant que son récit ne prenne une dimension inattendue… Mais qui est vraiment Frédéric Camard ?

Une coproduction Une Heure Avant et le Théâtre du Paradoxe